En effet, l’enseigne américaine est en train de connaître des heures sombres. Son action vient de subir une chute importante, qui menace l’avenir du groupe.
Étant l’enseigne avec le plus grand réseau de distribution de jeux vidéos dans le monde, avec plus de 7100 magasins dans 14 pays. Gamestop, qui pour rappel a racheté Micromania en 2008, a annoncé le 29 janvier dernier, qu’elle avait une dette à hauteur de 816 millions de dollars et c’est observer immédiatement un chute de son action de 30%.
Pourquoi une dette aussi grande ?
Premièrement car le monde du jeux vidéos est en train de changer avec une popularisation des jeux dématérialisés, ce qui dit que les clients ne se déplacent plus dans les magasins.
Deuxièmement, la concurrence des grandes surfaces et des géants de la vente en ligne, qui appliquent des tarifs agressifs que les magasins de jeux vidéo classique ne peuvent s’aligner la plupart du temps.
Même si le marché de l’occasion est toujours là, il ne suffit plus à engendrer les bénéfices nécessaires pour la survie de ce genre de magasin.
La firme pour éviter de mettre la clé sous la porte, a du vendre son réseau de magasins Spring Mobile (spécialisé dans la vente d’accessoires high-tech) pour 735 millions de dollars.
Et Micromania dans tout sa ?
De nombreuses sources affirmait que Micromania allait devoir fermer ses portes. Mais cette hypothèse semble être écarter par le groupe.
C’est Laurent Bouchard, le PDG de la société qui a tenu à rassurer tout le monde dans un communiqué partagé par BFM Business.
« L’annonce de GameStop, notre propriétaire, n’a pas d’incidence sur (nos) projets, ni sur la poursuite des activités de nos magasins Micromania-Zing, ni sur nos clients […] Nous restons une entreprise rentable, concentrée sur l’investissement dans notre activité principale de jeux vidéo et de produits dérivés, et sur l’expérience de nos clients dans nos magasins.»
Cela s’explique notamment par la fusion entre Micromania et Zing Pop Culture qui a été bénéfique et qui a permis d’engranger de bons résultats.
Une bonne nouvelle donc pour les milliers de salariés de l’enseigne.