Fortnite, le célèbre battle royale, a été supprimé de l’App Store et du Play Store.
Pourquoi ?
Car Epic Games, qui possède le jeu, a choisi de proposer a ces joueurs une méthode de paiement alternative. En effet, l‘éditeur permettait de régler ses microtransactions directement sur sa plateforme de paiement, sans passer par le store des deux géants. Cette étant contraire aux conditions générales d’utilisation des deux plateformes a donc été banni.
Quel est donc le but d’Epic Games sachant qu’il enfreignez ces conditions ?
Son objectif et de tuer la taxe exigée par Apple et Google, et contester un « monopole » qui serait « anticoncurrentiel » d’après l’éditeur du battle royale. Ainsi, après plusieurs mois de contestation contre cette taxe, l’éditeur avait donc décidé de passer à l’action en proposant cette méthode afin de contourner la taxe, pour proposer un tarif réduit.
Coup de génie ?
Epic Games qui maîtrise à la perfection sa communication, savait pertinemment que les deux géants allaient devoir faire quelques choses pour répondre à cette méthode et que l’unique possibilité serait le bannissement de son jeu des deux stores.
Dès lors, que cela à été le cas, il a suffit à l’éditeur de se faire passer pour la victime en constituant un dossier béton et de les déposer auprès des autorités de la concurrence américaines. Mais ce n’est pas tout, l’éditeur invite ses joueurs à ce joindre à cette bataille, en leur demandant d’exiger un remboursement de leurs achats dans l’application et même ceux qui ont été réalisés dans le dos d’Apple.
De plus, afin de diffuser aux maximum son message, l’éditeur a diffusé un court-métrage inspiré du célèbre 1984 de George Orwell. On y trouve la Pomme dans le rôle du Big Brother… et le joueur lambda dans le rôle du résistant, avec le slogan #FreeFortnite.
Apple n’est pas le seul à être attaquer par l’éditeur, même si aucun court-métrage n’a été diffusé contre Google, l’éditeur s’est contenté de quelques tacles dans le texte de sa plainte. “Vingt-deux ans après, Google a relégué son mantra au rang d’arrière-pensée, et utilise sa taille pour faire le mal auprès de ses concurrents, innovateurs, clients, et utilisateurs dans un marché qu’il monopolise”. Une référence directe à l’ancien slogan de Google, “Don’t be evil”.
Pourquoi ce combat ?
Les principales revendications d’Epic Games à destination d’Apple sont les suivantes : mettre fin à la taxe de 30% et permettre aux développeurs de distribuer leur travail sur iOS sans passer par l’AppStore. De plus, l’éditeur reproche à Apple d’abuser de sa position dominante pour imposer des restrictions déraisonnables aux développeurs et aux clients. Comme nous montre le dossier complet d’Epic Games qui est disponible ici. Pour ce qui est de Google, c’est la même chose sauf qu’ici le jeu est toujours disponible sur Android via d’autres canaux de distribution que le PlayStore.
Une chose est sûre, cette histoire ne fait que commencer mais nous n’avons pas fini d’en entendre parler.