
Pas un mot, pas un teaser. Juste un nouveau trailer balancé à l’improviste comme une bombe. Rockstar Games aime faire les choses à sa manière et cette fois encore, personne ne l’a vu venir. Alors que l’annonce du report de Grand Theft Auto VI au 26 mai 2026 avait laissé un goût amer à tout les fans de la série, le studio revient avec une deuxième bande-annonce de près de trois minutes qui permet d’entrevoir davantage les contours de son prochain monstre vidéoludique.
Un duo à la dérive, un État au bord du chaos
C’est dans Leonida, version GTA de la Floride, que se déroule cette nouvelle épopée. Lucia Caminos et Jason Duval, deux personnages aussi différents que complémentaires, y mènent une cavale sous haute tension. Leur histoire ? Deux trajectoires marquées par la débrouille, les mauvais choix et des rêves cabossés. Lui a grandi entre petits trafics et combines foireuses dans les archipels des Keys. Elle sort à peine de prison, avec une rage contenue et une promesse faite à sa famille : cette fois, elle prendra les rênes.
Mais bien sûr, rien ne se passe comme prévu. Ce qui devait être un « coup facile » tourne au fiasco, et les voilà propulsés dans une conspiration tentaculaire, coincés entre flics véreux, milices privées et barons de la came. Ensemble, ils vont devoir naviguer à travers les strates troubles d’un État où les néons masquent à peine la violence.
Leonida : plus qu’un décor, un terrain de jeu vaste et varié
Si Vice City signe son grand retour, elle n’est que l’un des multiples visages d’un territoire bien plus vaste. GTA VI met en scène un État entier, et chaque zone promet sa propre ambiance, ses propres règles.
- Les Keys : un chapelet d’îles tropicales aux allures de carte postale, où les trafics se font à l’ombre des cocotiers.
- Grassrivers : un marécage hostile, peuplé d’alligators et de secrets bien enfouis.
- Port Gellhorn : une bourgade en décrépitude, vestige du rêve américain abandonné, entre parcs d’attractions fantômes et motels crasseux.
- Ambrosia : vitrine proprette d’une Amérique idéalisée, avec ses façades blanches et ses drapeaux trop propres pour être honnêtes.
- Mont Kalaga : région reculée, boisée, sauvage, idéale pour ceux qui cherchent à disparaître… ou à se réinventer.
Chaque lieu semble pensé pour offrir une ambiance distincte, une respiration différente, entre tension, contemplation et dérive.
Une galerie de personnages entre chaos et caricature
GTA oblige, le casting secondaire est aussi coloré que borderline. On y croisera par exemple :
- Brian Heder, trafiquant planqué dans les Keys, ancien roi de la contrebande locale, aujourd’hui semi-retraité avec des pratiques encore bien actives.
- Cal Hampton, parano complet, génie des ondes qui passe ses journées à épier les fréquences des gardes-côtes tout en vivant dans sa chambre forte personnelle.
- Bae-Luxe et Roxy, deux anciennes lycéennes qui ont troqué le racket pour la célébrité, devenues influenceuses-rappeuses virales à coups de freestyles trash et de deals de sponsoring douteux.
- Raul Bautista, vétéran des casses, toujours prêt à monter une équipe pour braquer un fourgon ou une banque, si bien-sur vous avez les nerfs solides.
- Boobie Ike, figure locale qui a transformé ses activités mafieuses en un empire légal entre immobilier clinquant, clubs de strip et production musicale.
- Et enfin Dre’Quan, l’intermédiaire un peu trop ambitieux, qui rêve de passer du backroom des clubs de strip de Boobie Ike au devant de la scène musicale de Vice City.
L’attente s’annonce longue voir très longue, mais elle semble être très prometteuse. Pour rappel, GTA VI sortira le 26 mai 2026 sur PS5 et Xbox Series X|S. Le temps pour Rockstar d’affiner sa vision, de poser ses derniers éléments, comme un grand chef étoilé avant que tout le monde fasse le grand plongeon dans Leonida.