Shinichirō Watanabe revient avec Lazarus, son projet le plus ambitieux.

Après plusieurs années de silence, Shinichirō Watanabe s’apprête à marquer un grand retour avec Lazarus, une série animée qui s’annonce comme une véritable claque. Six ans après Carole & Tuesday, le réalisateur culte de Cowboy Bebop et Samurai Champloo change de cap et s’associe cette fois à la plateforme Max pour son nouveau projet. Initialement dévoilé en juillet 2023Lazarus est désormais prêt à faire son entrée sur Adult Swim dès le 5 avril prochain, avec une diffusion sur Max décalée au lendemain.

Pour les spectateurs américains, la série sera d’abord disponible uniquement en version anglaise, tandis que la version originale japonaise ne sera accessible qu’un mois plus tard. Du côté du Japon, la diffusion en VO commencera dès le 6 avril. En revanche, aucune information n’a encore été communiquée concernant la disponibilité en France, laissant les fans dans l’attente d’une annonce officielle de Max.

Un projet d’animation sous haute tension

Si Lazarus suscite autant d’engouement, c’est non seulement grâce à Watanabe, mais aussi parce que le réalisateur a fait appel à Chad Stahelski, le créateur de John Wick, pour superviser les scènes d’action. Avec un tel duo aux commandes et le studio MAPPA à la production, l’animation promet d’être explosive et novatrice, pouvant potentiellement redéfinir le genre. Watanabe lui-même ne cache pas ses ambitions : en 2023, il affirmait que Lazarus représenterait « le sommet »de sa carrière.

Le scénario s’annonce haletant : une nouvelle molécule révolutionnaire, censée supprimer la douleur, révèle une terrible contrepartie. Ce qui devait être un miracle médical devient une bombe à retardement, menaçant d’anéantir tous ceux qui en ont consommé. Il ne reste que 30 jours pour stopper la catastrophe. Une équipe d’élite, baptisée Lazarus, est alors mise en place pour retrouver le scientifique responsable et éviter un désastre mondial.

Un écho troublant à notre époque

Derrière ce pitch accrocheur se cache une réflexion plus profonde. Watanabe, toujours à l’affût des problématiques contemporaines, semble avoir puisé son inspiration dans la crise des opioïdes qui a ravagé les États-Unis. Interrogé à ce sujet, il reste évasif, déclarant simplement que ses préoccupations sur l’avenir transparaissent fortement dans son travail. Déjà avec Carole & Tuesday, il abordait l’impact de l’intelligence artificielle sur la création artistique. Avec Lazarus, il semble vouloir plonger dans une nouvelle thématique brûlante.