En effet, alors que l’éditeur vient d’afficher un chiffre d’affaire historique, l’entreprise a décidé de se séparer de 8% de ses salariés.
Activision Blizzard a publié ses résultats financiers de l’année 2018, avec un chiffre d’affaires record de 7,26 milliards de dollars contre 7,16 milliards de dollars l’an dernier. Dans la foulée dans cette publication, l’éditeur à annoncé une vague de licenciements.
Pourquoi ces licenciements, car le bénéfice net n’est pas celui espéré, c’est que explique le PDG Bobby Kotick.
L’entreprise va donc se séparer de 800 personnes qui ne sont pas « liés au développement”, soit 8% de ses employés. Ces licenciement seront concentrer en Amérique du Nord. Les personnes licenciées toucheront une indemnité de départ et seront accompagnées dans leur recherche d’emploi.
Activision Blizzard justifie cette décision, par la baisse des ventes au cours de l’année passée et se dit être obligée de « réorganiser certaines des équipes non liées au développement ». Ainsi, l’éditeur à l’intention de se recentrer sur ces franchises phares, comme Call of Duty, ou Diablo par exemple. L’entreprise assure qu’elle a des projets en interne qui n’ont pas été révélés, et déclare : “Nous sommes impatients de tout partager avec vous quand ce sera prêt.”
Mais peut-on dire que ces licenciements sont réellement nécessaires ?
Nous dirons que peut-être pas. En effet, la fondation As You Sow à dévoilé dans son bilan annuel que certains des patrons américains seraient trop payés et à dévoilé la liste. On remarque que Bobby Kotick le pdg d’Activision Blizzard et Andrew Wilson pdg d’Electronic Arts sont dans le top 100. Bobby Kotick aurait une rémunération de 28,7 millions de dollars par an qui serait approuvée par 92% des actionnaires. Il toucherait 306 fois le salaire médian des salariés d’Activision Blizzard, ce qui le classe 45e rang des patrons trop payés d’As You Sow. Selon la fondation, Bobby Kotick toucherait 12,8 millions de trop au regard de ses résultats. Ainsi, on pourrait se dire est-ce que ces 12,8 millions n’aurait pas été suffisant afin d’éviter ces licenciements.
Vous pourrez retrouver le bilan de As You Sow ici.