À peine dévoilé, déjà convoité. Il n’aura fallu que quelques jours pour que Resident Evil: Requiem enflamme les communautés de joueurs.

À peine le nom prononcé sur la scène du Summer Game Fest, le neuvième chapitre de la célèbre franchise horrifique faisait déjà parler de lui et pour cause : plus d’un million d’utilisateurs ont ajouté le titre à leur wishlist, un indicateur clair d’un engouement massif, avant même que les premiers frissons ne se fassent sentir sur les consoles et PC.
Prévu pour débarquer le 27 février 2026 sur PS5, Xbox Series X/S et PC, Requiem s’annonce comme une plongée immersive dans l’univers sombre et torturé de Capcom. Mais pas seulement. Le titre marque aussi un retour aux racines anxiogènes de la saga, tout en ouvrant la voie à une nouvelle héroïne : Grace Ashcroft, fille d’un personnage connu des fans de longue date, Alyssa Ashcroft (Resident Evil: Outbreak). Fragile en apparence, Grace devra faire face à des événements qui la dépassent dans un monde où la peur ne se contente plus d’être une ambiance, mais devient un moteur narratif à part entière.
Un jeu qui fait le pari de l’intimité et de la terreur psychologique
Requiem a été pensé comme une expérience résolument solo, taillée pour amplifier la sensation d’isolement. Loin des héros surentraînés des précédents volets, c’est une figure plus humaine et vulnérable que le joueur incarnera ici. Une manière de resserrer l’identification émotionnelle et de renouer avec le malaise viscéral qui a fait la réputation de Resident Evil 7.
Sous le capot, Capcom continue de miser sur son moteur maison, le RE Engine, garant d’une mise en scène visuelle dense, détaillée et organique. Le gameplay oscille entre vue subjective et perspective à la troisième personne, offrant aux joueurs une liberté d’immersion bienvenue. Selon les séquences, on pourra privilégier le regard frontal, étouffant, ou une caméra plus distante, moins intrusive, une variation qui pourrait bien devenir une signature de cet épisode.
Retour à Raccoon City, trente ans plus tard
Côté lore, l’intrigue se déroule trois décennies après la destruction nucléaire de Raccoon City, un traumatisme fondateur dans l’univers Resident Evil. Cette chronologie permet au jeu de se reconnecter avec les premières épidémies virales, les fantômes de l’Umbrella Corporation, et un monde qui tente de cicatriser sans jamais y parvenir. Tout en avançant, Requiem jette un regard vers le passé et propose une lecture plus mature et introspective de la terreur.
Pas de Leon, mais une ambiance à couper au couteau
Si certains espéraient un retour de Leon S. Kennedy, Capcom a calmé les attentes : le héros emblématique ne correspondrait pas à l’approche intimiste de ce nouvel opus. Il pourrait faire une apparition plus tard, via du contenu additionnel, mais ne tiendra pas de rôle central ici. L’idée est claire : Requiem veut tracer sa propre voie.
Pour l’instant, la bande-annonce encore discrète nous offre un avant-goût de l’ambiance oppressante qui nous attend, entre éclairs de gameplay et confidences des développeurs. Et même si les images restent mesurées, le cap est posé : le studio veut que la peur colle à la peau, qu’elle s’insinue dans chaque recoin du décor, et qu’elle ne vous lâche plus jusqu’au générique final.
Entre attente fébrile et curiosité frémissante, Resident Evil: Requiem se profile déjà comme l’un des grands rendez-vous vidéoludiques de l’année 2026. Capcom promet d’en dire plus très bientôt. En attendant, les fans retiennent leur souffle et cochent la date du 27 février dans leur agenda.